Les propos du cardinal Barbarin, dans son entretien sur RCF, montrent à quel point sur des sujets aussi sensibles et complexes que «le mariage pour tous» il ne suffit pas d’avoir raison sur le fond, pour être à même de convaincre.
N’ayant d’abord eu qu’un écho indirect de ses déclarations, je m’étais moi-même fourvoyé, sur Facebook, d’une défense maladroite. Pardon de me citer : «On s’effarouche ici ou là des propos du cardinal Barbarin selon lequel l’accès au mariage pour tous serait la porte ouverte à la polygamie et à l’inceste. C’est pourtant simple à comprendre : si dans notre société aucun interdit ne peut être soustrait à la délibération démocratique, pourquoi exclure qu’il puisse y avoir, demain, au Parlement, une majorité pour décider que la polygamie est légale, au nom de la nécessaire prise en compte du réel, et de même l’inceste, si c’est avec le consentement des intéressés ? « Puisqu’ils s’aiment… » est un discours qu’on entend tous les jours pour tout justifier. Désolé mais le cardinal a parfaitement raison !»
Sauf que le propos du cardinal, je ne l’ai découvert que le soir-même à la télévision, était lourd d’ambiguïté et pour tout dire d’une insupportable maladresse. En voici le script : « Le fond de la question, c’est : qu’est-ce que c’est qu’un mariage ? Un mariage, c’est un mot qui veut dire un rempart pour permettre au lieu le plus fragile de la société, c’est-à-dire une femme qui donne la vie à un enfant, que toutes les conditions soient établies pour que cela se passe de la meilleure possibilité (sic). Donc après, cela a des quantités de conséquences qui sont innombrables parce qu’après ils vont vouloir faire des couples à trois ou à quatre, après, un jour, peut-être, je ne sais pas quoi… l’interdiction de l’inceste tombera. Enfin, à partir du moment où il y a quelques repères qui sont majeurs ». (1)
Du couple momosexuel… à la coparentalité !
Je comprenais mieux, dès lors, la hargne de quelques amis facebookiens à dénoncer des propos méprisants : «en quoi les homosexuels seraient-ils plus enclins à la polygamie ou à l’inceste ?» Un ange passe ! Et pourtant, la maladresse et la provocation involontaire, masquent un fond de vérité. Car enfin, C’est bien gentil de nous montrer à longueur de séquences télévisées des couples d’hommes ou de femmes entourés d’enfants épanouis, mais ce n’est là que la version «light» de la réalité que l’on se propose de consacrer par la loi. Les éditions de l’Atelier ont publié, voici quelques mois : «Désirs de familles, homosexualité et parentalité» (2) fervent plaidoyer en faveur du mariage pour tous. Le chapitre quatre, consacré à la coparentalité nous présente la situation de Olivia, Claude, Charles, Marc et Jean-Louis… deux femmes et trois hommes donc autour d’un même désir d’enfant (3).
Je cite la conclusion du chapitre : «Au sortir de ces entretiens, arrive fortement le sentiment non pas tant d’une injustice que d’un absurde. Ce que nous avons vu, entendu, ressenti, ressemble extraordinairement aux familles ordinaires même si les configurations diffèrent. «La vie est là, simple et tranquille». Dès lors, pourquoi ces familles, pleines de chaleur, d’amour et d’humanité, sont-elles exclues du droit ? Certes, elles connaissent aussi des difficultés, mais pourquoi ne les règleraient-elles pas au sein d’une justice accueillante ? Que peut-on leur reprocher ?» (4)
Le charme discret du «trouple» !
A l’heure même où je commençais la rédaction de cet article, un «ami FB» publiait le lien vers le site internet de Tétu (5) présentant un article du magazine intitulé : «Ils s’aiment à trois». Extrait : « En couple pendant plus de cinq ans, Sylvain, 32 ans, et Yoann, 41 ans, forment désormais un trio amoureux avec Jérémy, 29 ans. Depuis plus de trois ans, ils vivent ensemble dans le 20e arrondissement de Paris. Comment sont-ils passés de deux à trois? «Pas sans mal !, révèle Yoann. Jérémy et Sylvain travaillent ensemble. Ils sont devenus, disons, très proches. J’ai senti mon couple menacé. Un soir, on a eu une longue discussion tous les trois. Après des heures de palabres et beaucoup de vin, on a fini par faire l’amour. Depuis, on ne se quitte plus.»
Et le journaliste de conclure, après avoir évoqué d’autres exemples de «trouples» (comprenez : couple à trois…) : «Expérimentation amoureuse, mode de vie alternatif, contestation du modèle de couple hétéro, héritage des années 1970, le couple à trois semble être l’ultime pied de nez aux conventions. Et un tel pacte amoureux pose question. Dans l’entourage des trois garçons d’abord: comment réagissent les proches, la famille, les amis, les collègues du bureau? Et puis, l’arrivée d’un troisième est aussi un profond bouleversement dans la vie intime du duo qui se redéfinit, du trio qui est en train de naître : comment trouver ses marques à trois? S’aimer à trois implique-t-il de faire toujours l’amour à trois? Les trouples sont-ils ouverts à des plans cul? Comment se protéger juridiquement ? Le trouple tient-il longtemps? Que se passe-t-il quand un trouple rompt?» Il faudra bien un jour que le législateur intervienne pout leur permettre de vivre comme ils l’entendent, en toute sécurité juridique, n’est-ce pas ?
Pourquoi l’inceste consentant serait-il prohibé ?
Vous avez dit «inceste» ? Ou plus exactement le cardinal a dit «inceste» ? (6) Voici la définition qu’en donne l’encyclopédie Wikipédia : «L’inceste (du latin incestrum : « impur ») désigne une relation sexuelle entre membres de la même famille et soumise à un interdit. Ce tabou, considéré par l’ethnologue Claude Lévi-Strauss comme un universel présent dans toute société, prend cependant différentes formes selon les formations sociales. Il règlemente non seulement la sexualité mais également les mécanismes de filiation et de mariage.» Le lecteur me pardonnera de n‘être pas un spécialiste de la question mais simplement un «honnête homme» qui s’interroge.
L’inceste est déjà une réalité, dans le contexte des familles hétérosexuelles traditionnelles. Mais on sait que déjà la «recomposition» des familles est source de difficultés nouvelles. Quid des relations possibles entre la jeune épouse/compagne d’un second mariage et son beaufils, majeur ou encore mineur, né de la première union du père ? Poser la question c’est percevoir combien la complexification de fait des modèles familiaux que le législateur se propose de valider est «lourde» d’ambiguïtés sur la nature des liens entre les personnes. Et donc lourde de risques sur des relations possiblement incestueuses. Or, comme le souligne un site spécialisé : «L’inceste ne se limite pas au viol génital. Certaines situations ambiguës sont tout aussi destructrices. La victime ne peut mettre de mots sur sa souffrance.»
On m’objectera que tout cela est de l’ordre du fantasme et que la société Française, majoritairement favorable au mariage pour tous, ne l’est pas à une dépénalisation de l’in-ceste. Aujourd’hui peut-être, mais demain ? Ne sommes-nous pas en train de mettre en place le fond de décor qui rendra l’évolution, à son tour, inévitable ? Pourquoi interdire à deux personnes qui s’aiment de se le prouver autrement que par des mots au seul motif qu’elles auraient des liens de parenté ? «L’inceste consentant est toujours un crime en Allemagne : la Cour européenne des droits de l’Homme a en effet donné raison jeudi au pays, qui avait condamné un homme ayant eu quatre enfants de sa sœur. Normal, pensez-vous ? Mais pourquoi donc… ?» A ceux qui douteraient encore de la réalité du discours sociétal qui se met en place, je suggère la lecture assez décoiffante de cet article... publié sur le site du très honorable Nouvel Observateur !
Une question «sortie du cadre de la délibération démocratique raisonnable».
Mais il faut bien conclure ! En sachant parfaitement que ceux qui ne veulent pas entendre n’entendront pas. Mais serait-ce une raison suffisante pour se taire ? Le «triste» épisode de l’interview manquée du cardinal Barbarin aurait tendance à conforter le propos, récent, de tel de mes amis : « La question du mariage de personnes de même sexe est devenu, pour le moment, une question dogmatique, religieuse, un absolu, ce qui rend bien difficile une discussion argumentée. Je te suggère de lire à ce sujet, dans le dernier numéro de la revue « Commentaire » un excellent article — caustique et assez drôle — du chroniqueur britannique Peter Hitchens intitulé « le piège du mariage gay ». Il suggère assez malicieusement de laisser de côté cette question qui, pour le moment, est chargée de trop de passions, de soupçons, de non-dit. Elle est sortie du cadre de la délibération démocratique raisonnable dont parle Habermas. L’aborder, c’est se piéger aussitôt.»
C’est bien là, hélas, où nous en sommes.
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- La phrase semble ici tirée de son contexte comme l’a fait remarquer quelques jours plus tard un collaborateur de la ministre Najat Vallaud-Belkacem : « Dans la phrase, le « ils » désigne les législateurs, et non pas les homosexuels comme certains peuvent le croire. C’est quand même une imprécision importante ! » Une correction qui valide la logique développée dans mon premier post sur Facebook, cité en début d’article.
- de Serge Portelli et Clélia Richard, 200 p.
- ibid p.65
- ibid p.79
- Magazine de la communauté homosexuelle. Article daté de janvier 2012.
- Pour rédiger cet article je suis allé chercher quelques infos sur internet. Au 17 septembre, en composant «inceste» sur Google, sur 3 970 000 références annoncées, la première est, comme souvent, l’encyclopédie Wikipédia, la seconde… la vidéo de la déclaration du cardinal Barbarin.
L’article est très éclairant, merci!
Pour ma part, je ressens un immense malaise. J’ai participé au débat, j’ai consacré des articles sur mon blog,….ma position est donc claire sur le fond, les conséquences,…..Mais aujourd’hui, où va-t-on? face à ce que je ressens comme la volonté d’aller rapidement avec tous les risques majeurs que nous voyons, sauf événement particulier d’ici là, et des affrontements sans retour. Et pendant ce temps là, on, tous, les chrétiens, les cathos on ne parme pas du reste. Un ami prêtre malgache, avec qui je parlais des débats français, me disait que, chez eux, il n’avaient pas les moyens de se poser de telles questions. En quelques sortes, nous avons un débat de riches!
Tout ceci je change en rien mes convictions de fond, mais m’interpelle.
Bien d’accord Régis mais au motif qu’il y a d’autres urgences notamment vis à vis de la montée des pauvretés, faut-il fermer sa g… sur cette question ? Comme vous je me sens un peu piégé !
A la fin de votre article on ne comprend finalement ni ce qui a été imprudent dans les propos du cardianl, ni en quoi vous êtes en désaccord.
Je ne suis pas en désaccord puisque j’écris en toutes lettres qu’il « ne suffit pas d’avoir raison sur le fond »… L’imprudence consiste à se laisser embarquer dans une interview sans maîtriser vraiment ce que l’on va dire, ni percevoir à quel point les auditeurs.téléspectateurs ne possèdent pas le contexte qui leur permettrait de comprendre, au point d’obtenir exactement l’inverse de ce qu’on recherchait : faire se cabrer les gens et les scandaliser alors qu’on voulait les amener à se poser des questions ! Là est l’imprudence !
oui je ne dirai pas l’imprudence , mais la suffisance des propos du Cardinal et sa maladresse ont annulé complétement sa prise de position:
depuis quand le mariage est un rempart pour cette cellule fragile : la mère et l’enfant??
c’est une vision romaine !!
c’est l’homme et la femme qui protègent l’enfant de leur amour et non cette icône mariale …..Mgr la femme n’est plus cette chose délicate , bijou du mari ….
c’est aussi le ton mis et les gestes comme s’il était Dieu dans l’épisode de Babel :
que font-ils donc ??dans quelle perversité vont-ils aller ( ces humains)….
avec aussi cette distance par rapport à cette humanité prête à tout…..
cette assurance me laisse sans voix quand il n’y a pas de mois sans scandale révélé !!
quand donc parleront-ils en humains simplement ?…..pour être signe de ce Dieu
qui s’est fait l’un de nous en tout sauf le péché …………..
Nick Cassavetes a été encore plus « imprudent » mais il n’a pas créé de buzz particulier. Peut-être en raison de son statut de réalisateur pour bobos bien pensants, ce qui l’a visiblement protégé. Pourtant, ses propos semblaient clairement scandaleux, du moins d’après ce qu’en a dit la presse et là rien d’équivalent à la chasse au cardinal…
http://cinema.nouvelobs.com/articles/20719-festivals-polemique-people-nick-cassavetes-cree-la-a-toronto
Effectivement en faisant un parallèle entre inceste et homosexualité… il a poussé le bouchon un peu loin. Mais il n’est pas « prince de l’Eglise »…
Premièrement, il y a plus de 10 ans, les évêques nous alertaient sur le PACS, loi inutile et dangereuse (http://www.eglise.catholique.fr/conference-des-eveques-de-france/textes-et-declarations/-le-pacs–une-loi-inutile-et-dangereuse-.html).
Où était ce soi-disant danger ?
Pour le mariage homosexuel, l’Église s’agite encore contre un future loi de manière caricaturale (l’interview de ce cardinal) et n’aide pas le débat ni nous les chrétiens… ?
Sauf que le PACS concerne aujourd’hui pour 95% des couples hétérosexuels et que je ne vois pas les homosexuels se précipiter demain sur le mariage. Bref tout ce débat pour satisfaire les exigences purement idéologiques d’une minorité activiste. Personne ne conteste aux homosexuels le droit de s’aimer comme ils le veulent, et chacun sait bien que pour s’aimer il n’y a pas besoin d’être marié. Quant au « danger » du PACS… il vient du fait – et je m’étonne de cet aveuglement du public à son égard – qu’il a réintroduit la répudiation en droit français. Bonjour le progrès ! Alors oui l’Eglise est dans son droit, tout en rappelant et reconnaissant la dignité des homosexuels (ce qu’elle ne sait pas faire) de défendre une conception hétérosexuelle de la famille qui n’a jamais été remise en cause dans aucune société. Car si l’antiquité était ouverte à l’homosexualité, selon des règles d’ailleurs fort contraignantes, JAMAIS elle n’a prétendu fonder sur ce sentiment une conjugalité et à plus forte raison une parentalité.
@rene
Article très bien vu ! Les regards aussi apaisés que le vôtre dans cet article manquent beaucoup par les temps qui courent…
@claudine onfray
Le droit français est pour une bonne part issu du droit romain…
Au passage c’est vrai que le mariage a été fait pour protéger les êtres faibles, principalement les enfants. Mais la protection de la femme n’existait que dans la mesure ou le divorce était interdit… ce qui n’existait pas à l’époque romaine mais est une spécificité chrétienne.
Et c’est vrai que dans une société où le pouvoir est masculin, comme ce fut particulièrement le cas jusqu’il y a peu, protéger la femme était une bonne idée.
Non, René, il ne faut pas fermer sa g….. mais le piège est bien là avec, sur de tels sujets, la difficulté d’avancer des arguments sereins
oui je ne comprends pas non plus le succès du PACS ???
facilité , ignorance…peur de l’engagement !!
mais comment être crédible en donnant des arguments non recevables…
et pourtant le dialogue vrai serait possible
mais le problème c’est qu’en Eglise on bombarde avant de dialoguer
dans le domaine de la contraception et des PMA les arguments donnés pour définir les positions du magistère ne sont pas recevables d’un esprit éclairé ……et pourtant durant des décennies il y a eu des scientifiques reconnus et catholiques qui se sont battus leur faire entendre raison ….
ils ne partent pas d’un raisonnement éclairé pour discerner mais décident du but moral à atteindre et le justifie même par l’injustifiable !!!
J’ai lu pas mal mais je reste sur ma faim… Oui, le PACS n’a pas été un succès et le mariage homosexuel ne le sera pas non plus. Alors pourquoi s’arc-bouter avec tant d’acharnement pour un effet si mince et pas dangereux au sens où l’Église voit la dangerosité ! Non, je crois que l’Église se trompe de combat.
Si le combat de l’Eglise n’est pas celui du plus petit (l’enfant adopté ou conçu pour le couple homosexuel), alors quel doit être son combat ?
@jojo
Je parlais du mariage homosexuel et pas d’adoption. Mais de fait, cela fait parti du débat et du futur texte de loi (que l’on ne connaît pas encore d’ailleurs) et donc pas encore débattu à l’Assemblée et au Sénat.
Alors, je pense sincèrement que l’Église (sa hiérarchie qui ne nous consulte aucunement en interne pour connaître notre position) devrait attendre le texte posément et répondre sereinement ensuite. La société médiatique et derrière l’opinion publique se sont déjà fait leur opinion et l’Eglise sera encore le « méchant conservateur » dans cette histoire. On peut être contre une loi de manière constructive. L’Eglise s’est, par exemple, opposée à la Loi Besson sur les étrangers en 2010 de manière constructive et avec ses corps intermédiaires concernées. L’opinion publique n’était pas pour la Loi Besson.
Redigé par Claude BOBEY:
17/09/2012 à 22 h 00 min
Premièrement, il y a plus de 10 ans, les évêques nous alertaient sur le PACS, loi inutile et dangereuse (http://www.eglise.catholique.fr/conference-des-eveques-de-france/textes-et-declarations/-le-pacs–une-loi-inutile-et-dangereuse-.html).
Où était ce soi-disant danger ?
Le danger? il est là sous nos yeux: hier, le PACS, aujourd’hui, le mariage pour tous! J’entends encore Elisabeth Guigou, alors ministre de la Justice, affirmer que la création du PACS pour tous, mais s’adressant surtout aux homos, excluait, par principe, un futur mariage homo.
@ Claude Bobey. Ce n’est pas parce que les évêques ont fait « un pas de clerc » sur le PACS (qu’ils voyaient comme un marche-pied vers une revendication du mariage gay, ce en quoi ils avaient raison) qu’ils ont forcément tort en dénonçant les conséquences d’un « mariage pour tous ». Par ailleurs, je veux bien que le PACS soit considéré comme « sans danger »… pour autant il a rétabli dans notre droit le principe de la répudiation. Libre à vous d’y voir un progrès !
@ Claude Bobey
Le truc, c’est que mariage et adoption sont inséparables. Et, même si on voulait les séparer, à court termes les lobbies LGBT demanderaient le droit à l’adoption au nom de la lutte contre les discrimination, et, pour le coup ils auront raison : un mariage pour tous qui n’est pas le même pour tous, ce n’est pas juste…
Redigé par Claude BOBEY:
18/09/2012 à 23 h 40 min
J’ai lu pas mal mais je reste sur ma faim… Oui, le PACS n’a pas été un succès et le mariage homosexuel ne le sera pas non plus. Alors pourquoi s’arc-bouter avec tant d’acharnement pour un effet si mince et pas dangereux au sens où l’Église voit la dangerosité ! Non, je crois que l’Église se trompe de combat.
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Le problème, c’est que pour ouvrir le mariage à tous, on va être obligé de changer sa définition (en excluant les termes symboliques de « père » et « mère) et l’imposer aux hétéros!
Alors qu’il suffirait d’utiliser un autre mot (l’abbé Pierre proposait « alliance ») avec les mêmes droits que le mariage…